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Photo du rédacteurPascal

Le syndrome de Castberggaard

Dernière mise à jour : 3 mai 2019

À l'occasion de notre célébration intitulée “Fêtons ensemble nos 35 ans” qui aura lieu le samedi 25 mai 2019 au Moca - Domaine de Montgaillard (Saint-Denis de la Réunion), la conférence sera animée par M. Tomas Kold Erlandsen.

Cet intervenant, originaire du Danemark, vit en Suède. Il y travaille comme photographe professionnel. Si vous êtes intéressé(e), vous pouvez consulter son site Internet qui résume son parcours professionnel et présente son activité entrepreneuriale.


Voici le résumé ci-dessous (en vidéo traduite par Guillaume Fok-Yin) de sa prochaine intervention lors de la conférence organisée par notre association.

En version française traduite :

 

Bonjour,


Je présente le thème “Le syndrome de Castberggaard”. Qu'est-ce qu'est le syndrome de Castberggaard ?


Comme vous le connaissez, dans certains cas d'avant, il y avait un groupe de prisonniers que des ravisseurs l'ont pris comme otages. Quand la prise d'otages connaît une longue période, chaque otage est psychologiquement brisé. Pourquoi ?


Cela veut dire que la psychologie des otages évolue substantiellement dans la dimension humaine et relationnelle. Avant, ils ont peur de leurs ravisseurs qui peuvent être considérés comme terroristes. Après un long temps de cette prise, ils considèrent les ravisseurs comme amis, ce qui va changer la relation entre eux. Il y en a beaucoup d'exemples.


Ainsi, parmi ces exemples, je cite l'affaire de Natascha Kampusch en Autriche. Cette jeune Autrichienne, enlevée à l'âge de 10 ans par un ravisseur, était séquestrée pendant 8 ans. Au début, elle a eu peur de lui. Pendant sa captivité, sa psychologie a évolué. À la fin, elle dit qu'elle n'a pas été soumise par la torture faite par son ravisseur, et qu'elle l'a considéré comme un père.


Un autre exemple est l'affaire de trois Britanniques au Liban. Pendant la guerre au Liban, ces trois Anglais y travaillent. Les ravisseurs de Al-Qaïda les ont pris en otage pendant un an. Cette captivité connaît de nombreuses tortures (étouffement, lieu de captivité dans les toilettes...). Bien que ces prisonniers ont subi la maltraitance, après leur liberté, ils souhaiteraient y retourner. C'est étonnant parce que leur psychologie est substantiellement brisée.


Ainsi, c'est le même cas pour les Sourds. Pendant leur enfance, ils sont subis l'oppression mis en place par les entendants. À la fin, ils deviennent opprimés obéissants et suivent leurs oppresseurs. Comment ?


Par exemple, lors du travail, quand les Sourds ont un doute, ils préfèrent demander à l'avis des entendants au lieu de celui des Sourds. En effet, sur le plan psychologique, ils se sentissent qu'ils sont inférieurs par rapport aux entendants. Et un autre exemple, quand la réunion du “Board” dont le sujet est l'économie, vient de se terminer, après lecture du rapport, les Sourds demandent à l'avis de ses collègues entendants. J'en ai plein d'exemples. Donc, je souhaite vous les donner lors de mon intervention.


Par ailleurs, je veux vous expliquer ce qu'est le thème “Deafhood”. Avant, il y a une théorie relative à ce sujet-là que j'ai suivi la vision de Paddy. Mais il y a le changement dans cette théorie parce que la situation actuelle des Sourds est différente par rapport à celle d'avant.


Par exemple, avant, les Sourds se fréquentaient dans leur club. Maintenant, cela va disparaître... Les jeunes Sourds adoptent de plus en plus la mobilité relative à la rencontre entre Sourds. Là, on la dénomme : l'espace sourd au lieu du club sourd. Quand les Sourds se rencontrent au café, sans utiliser les outils technologiques (mobile, ordinateur), ils se communiquent en langue sourde. C'est l'espace sourd (deaf space en anglais). Là, je complète ce deuxième sujet lors de mon intervention.


Mon discours durera environ une heure et demie, plus ou moins.

Merci ! Je serai ravi de vous rencontrer prochainement. Après ma conférence, vous pouvez me poser des questions...


Tomas Kold


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